Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le renne
27 mars 2019

Top sensations en avion de combat

La semaine dernière, j'ai accompli un rêve de gosse : j'ai fait un vol en avion de chasse. Je ne pense pas qu'on puisse décrire un tel vol, et je dois dire que j'ai pas mal hésité pour publier un billet là-dessus. Mais quand même, si je ne parle pas d'une expérience de ce genre, quelle est l'utilité de ce blog ? Avant-hier, je suis donc allé à l'aéroport pour y réaliser le vol tant attendu. Si vous avez en tête L'étoffe des héros, la réalité était toute autre. Le vol ne s'est pas fait à bord d'un avion au look agressif, mais sur un Fouga (l'ancien appareil de la Patrouille de France : un appareil imaginé pour les acrobaties mais qui ne ressemble en aucun cas le look agressif d'un avion de chasse, avec sa double queuetrès caractéristique. Néanmoins, une fois que je me suis retrouvé solidement vissé à mon siège, je me suis senti comme à la maison. Si ça commence en douceur, autant vous dire qu'il faut avoir le coeur solide pour réaliser un vol de ce genre. D'ailleurs, il faut avoir une attestation médical pour pouvoir se lancer. Si le vol est plutôt pépère les premiers instants, avec un vol à basse altitude, le vol prend une autre tournure quand commence la voltige ! On ressent la sauvagerie du truc dès les premières vrilles, lorsqu'on se retrouve pressé contre son siège en raison de la vitesse. La pression sur le corps est considérable. Il faut endurer 4 G pendant certaines figures et on pèse alors 4,5 fois son poids réel ! Il faut se contracter le plus possible afin de ne pas tomber dans les vapes. Alors, je sais bien que décrit de cette façon, ça ressemble plutôt à un supplice, mais c'est en fait une expérience incroyable. Le plus pénible, en fait, c'est de basculer des G positifs aux négatifs en une demi-seconde. Ca, ça remue méchamment. Je sentais que mes organes jouaient au yoyo, ce qui n'est franchement pas la meilleure façon de garder son déjeuner là où il doit être. Et même si j'ai raffolé de cette expérience, j'ai été soulagé (et déçu, dans même temps) en prenant la direction du retour. De retour sur le plancher des vaches, j'avais les jambes un peu flageolantes, mais j'étais en liesse. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du baptême en avion de chasse.

aviondechasse (30)

Publicité
Publicité
Commentaires
Le renne
Publicité
Archives
Publicité